Actualités
26 volontaires et travailleurs sociaux formés sur la réduction des risques de catastrophes
Date de publication : 21-03-2024
Le phénomène des changements climatiques impacte de plus en plus les populations au Burkina Faso. Les inondations, les vents violents, l’extrême chaleur, la sécheresse sont des conséquences de ce problème qui affecte surtout les populations que les organisations humanitaires ont vocation à soutenir, c’est-à-dire les plus vulnérables. Cela s’ajoute les défis liés au vivre-ensemble qui souvent est menacé par les conflits de tous genres. Pour mieux les préparer, la Croix-Rouge burkinabè mise sur le renforcement des capacités des communautés à la base.
Dans cette optique, elle a entamé un processus de mise en place une masse critique à même d’élever le niveau de connaissance des populations sur les risques de catastrophes. Ainsi, du 04 au 06 mars 2024, 26 volontaires et travailleurs sociaux ont été formés sur la Réduction de risques de catastrophes. La démarche vise à en faire des relais au sein des communautés afin qu’ils puissent à leur tour organiser au niveau local des sessions au profit de publics identifiés dans les lycées et collèges dans les régions.
Pour les rendre opérationnels, ils ont été outillés sur les notions de RRC. La vingtaine de participants comprend mieux le dispositif national de prévention et de gestion des catastrophes et crises humanitaires au Burkina Faso et les actions anticipatoires. Les connaissances ont été dispensées par des équipes de la Croix-Rouge Burkinabè et des techniciens du SP/CONASUR.
La rencontre organisée à Koudougou, s’inscrivait dans le cadre des activités du projet de renforcement de la résilience climatique (Projet HYDROMET-BF). Cette intervention est l’une des matérialisations de l’adhésion du BF à des initiatives internationales qui placent la communication d’alerte au cœur des principales orientations à adopter pour en réduire les effets sur les communautés. Ce projet vise principalement à améliorer les services hydrométéorologiques, climatiques et d’alerte précoce du pays et de les rendre plus accessibles aux secteurs de production et aux communautés locales visés.