Le périple d’une famille afghane assistée par la Croix-Rouge

Date de publication : 20-06-2022

La Journée mondiale du réfugié commémorée le 20 juin, a été instituée depuis décembre 2000 par les Nations Unies. Elle vise notamment à faire connaître, la nécessité de se pencher sur la question des réfugiés et demandeurs d’asile et de leur accorder la protection internationale conformément aux conventions pertinentes relatives à leur statut, de sensibiliser les populations hôtes des Etats à la cohabitation pacifique avec les réfugiés et demandeurs d’asile dans un esprit de promotion des valeurs de solidarité, de tolérance et de paix ; et à aider les services nationaux et ceux des organisations internationales et non gouvernementales à conjuguer leurs efforts pour améliorer les conditions de vie des réfugiés et demandeurs d’asile.

 

Dans le cadre du projet « Assistance et protection des migrants les plus vulnérables en Afrique de l’Ouest », financé par l’Union européenne et appuyé par la Croix-Rouge espagnole et luxembourgeoise au Burkina Faso, quatre points de services humanitaires ont été mis en place dans le pays. Dans ces lieux d’accueils destinés aux migrants en transit, plusieurs familles de réfugiés à besoin d’assistance ont été reçu et référées vers la Commission nationale pour les réfugiés (CONAREF). Tous avaient des parcours migratoires longs et compliqués. Une histoire a particulièrement retenu l’attention de la Croix-Rouge.

 

Une preuve d’amour envers une famille afghane à Ouagadougou

Le 04 avril 2022, une famille afghane composée d’une femme âgée de 32 ans, de ses quatre enfants et de son jeune frère de 29 ans, s’est présentée dans le Centre de transit de la Croix-Rouge à Ouagadougou. Arrivée en février 2022 au BF, suite à la crise sociopolitique que traverse l’Afghanistan, la famille demandait l’asile dans ce pays.

 

Le récit de leur long périple et leur forte exposition aux risques au cours de cette périlleuse aventure, ont ému la sensibilité des humanitaires. A leur contact, ces derniers ont été conforté dans leur position que la solidarité, l’humanité, l’universalité sont des valeurs que la société doit valoriser dans ses actes quotidiens afin d’apporter des réponses adaptées aux problèmes des plus vulnérables.  

 

La situation de cette famille afghane devrait interpeller les consciences et amener la majorité de la population à comprendre que «personne ne peut dire qu’il ne sera pas migrant demain et qu’il n’aura pas besoin d’assistance ».

 

Toute personne sur notre planète a le droit de rechercher la sécurité – qui que ce soit, d’où qu’elle vienne et quel que soit le moment où elle a été forcée de fuir. (UNHCR)

 

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