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Financements basés sur les prévisions : Rendre les prévisions utilisables par les populations
Date de publication : 01-03-2022
La Croix-Rouge Burkinabè a organisé ce 1er mars, en collaboration avec le centre climatique de la fédération internationale de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, un atelier d’information des acteurs humanitaires sur ledit centre et le mécanisme de financement basé sur les prévisions (FBP). En plus du Mouvement Croix-Rouge, l’atelier a connu la participation de plusieurs structures dont le CONASUR, l’ANAM, OCHA, la DGRE, HYDROMET, DGPC, DGSP etc.
Au Burkina Faso, il y a des phénomènes qui peuvent être attribués au changement climatique et beaucoup ont des implications humanitaires liées au travail de la CR/CR. Les secteurs de préoccupation sont la santé, les moyens d’existence et l’agriculture, l’eau et le système sanitaire, et plus généralement la cohésion sociale. Cette situation s’est encore complexifiée à cause du conflit armé qui sévit dans le pays depuis près de six (6) ans. De ce fait, il s’avère indispensable de s’inscrire dans l’anticipation afin de protéger les vies et les moyens d’existence en cas de catastrophe en utilisant des technologies innovantes, des données et des prévisions météorologiques mais aussi en s’inscrivant dans un réseau mondial.
L’Objectif visé à travers cette journée d’information est de prioriser dans le contexte du Burkina, les événements climatiques extrêmes (poches de sècheresse, inondations, vague de chaleur, poussière, etc.) et proposer des actions précoces qui peuvent faire l’objet de FBP porté par la CRBF.
Le Financement basé sur les prévisions libère des fonds humanitaires sur la base de prévisions et d’une analyse des risques pour des activités convenues à l’avance. Il permet donc de mobiliser des ressources en vue d’accompagner les communautés vulnérables à mieux faire face aux catastrophes à travers des actions d’anticipation. Il s’agit de manière concrète de rendre les prévisions utilisables par les populations en vue de prévenir et surtout de réduire les souffrances humaines.
Au regard de leur fréquence de survenue et de leurs impacts ces dernières années, les participants ont travaillé à la priorisation des aléas (des poches de sècheresses, des inondations, phytosanitaires, vagues de chaleur) qui pourraient être l’objet de financement sans pouvoir les classifier. Le travail devra se poursuivre pour parvenir à cette classification.